vendredi 31 octobre 2014

Joyeux Halloween!


Votre chère auteure se déguise elle aussi...


Joyeux Halloween, chers lecteurs!

L'histoire de ma vie

L'écriture de Polux et de PMN3, c'est...


Comme on dit en bon français : 'nuff said.

mercredi 29 octobre 2014

Le Joyau, par Amy Ewing


Le Joyau, tome 1

Quatrième de couverture :
« Vous êtes plus précieuse que vous ne le pensez.

Le joyau, haut lieu et cœur de la cité solitaire, représente la richesse, la beauté, la royauté.
Mais pour une jeune fille pauvre comme Violet Lasting, le Joyau est avant tout synonyme de servitude. Et pas n’importe laquelle : Violet a été formée pour devenir Mère-Porteuse. Car dans le Joyau, le vrai luxe est la descendance…
Achetée lors de la Vente aux Enchères par la Duchesse du Lac, Violet – le lot 197, son nom officiel – va rapidement découvrir la réalité brutale qui se cache derrière l’étincelante façade du Joyau. S’exercer à la cruauté, à a trahison et aux coups bas est la distraction favorite de la noblesse. Violet doit accepter son sort et tâcher de rester en vie.
C’est pourtant dans ce sinistre quotidien qu’elle tombe amoureuse d’un séduisant garçon, loué pour servir de compagnon à la nièce aigrie de la Duchesse. Cette relation interdite vaudra aux jeunes amants d’affronter les plus grands des dangers… »


Mon avis :
Ce roman m’a intriguée dès que j’ai posé les yeux sur sa – magnifique – couverture. On voit tout de suite une certaine ressemblance avec La Sélection, et j’étais donc curieuse d’en découvrir le contenu…

Nous faisons la connaissance de Violet, notre héroïne, alors qu’elle vit encore au pensionnat de Southgate, où sont envoyées les Mères-Porteuses dès leur « dépistage ». La jeune fille passe ces derniers instants là-bas, avant d’aller faire ses adieux à sa famille – qu’elle n’a pas vue depuis des années – et de se rendre à la Vente aux Enchères, où elle sera achetée par une noble.

C’est un début que j’aurai trouvé un peu lent, mais qui aura néanmoins eu l’avantage de bien me situer entant que lectrice. En effet, je n’aurai eu aucun mal, par la suite, à comprendre l’univers et la trame de fond de l’histoire. Cela m’aura également permise de me concentrer sur le sujet principal du roman : Violet.

Violet est une héroïne sympathique, à laquelle on a le goût de s’attacher, et j’ai rapidement compris tout ce qu’elle ressentait, joie comme tristesse, douleur comme colère. J’ai également compati à toutes ces émotions et tout au long du récit, j’étais vraiment « de son côté », si vous voyez ce que je veux dire. Toutefois, je dois dire que j’aurais aimé lui voir un caractère plus fort, plus fougueux. En découvrant ce monde de dystopie classique où elle évolue, je m’attendais à un personnage plus têtu, qui parle fort et qui ne courbe l’échine devant personne – davantage comme Raven, la meilleure amie de Violet, en fait. Raven, qu’on aura pu apercevoir à quelques reprises, m’aura d’ailleurs charmée. Violet, même si je soutiens l’avoir beaucoup appréciée, m’aura toutefois laissée un peu sur ma faim.

Ce sera en fait aussi le cas d’Ash, jeune homme mignon et charmant qui plaira à plus d’une, mais dont j’aurais aimé avoir un meilleur aperçu de la personnalité. Ses apparitions trop brèves et, surtout, trop longues à venir, auront également nuit à la crédibilité de sa relation avec Violet ou, du moins, à sa fluidité. Leur romance ne m’aura pas accrochée à 100%, à la fois parce qu’elle se sera développée trop vite à mon goût, mais aussi parce que certains éléments auront été abordés d’un angle qui manquait de passion, même de romantisme, selon moi. Une romance pas romantique… vous parlez d’un problème…

Finalement, j’aurai en général trouvé quelques longueurs à ce livre. Ironiquement, mise à part l’histoire d’amour entre Ash et Violet, tout se passe très lentement. Le lecteur est préparé à à peu près tout ce qui se dit ou se fait, et si cela rend le récit facile à suivre, ça le rend aussi plutôt prévisible.

En résumé, ce tome du Joyau comporte de très bons points, mais également quelques faiblesses qui n’auront pas passé inaperçue. J’aurai globalement passé un bon moment avec ce livre, mais j’avoue que je m’étais attendue à un peu plus – surtout quant à la romance, qui aurait pu occuper une cinquantaine de pages de plus, pour cinquante pages de moins du côté de l’introduction… La dernière révélation de l’histoire relance toutefois mon intérêt, et je lirai sans hésitation le second tome!


Ma note : 3/5


Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


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dimanche 26 octobre 2014

Chapitre 13

Si je me fais assez assidue, je devrais être en mesure de conclure le chapitre 13 du Jour noir aujourd'hui, chers lecteurs. Oui, le tome 6 de la série Polux avance plutôt bien et je ne peux qu'en être ravie! Quelques obstacles m'auront faite trébucher au cours de la rédaction de ce volume, mais cela ne m'empêche pas de voir la ligne d'arrivée, là-bas, au loin, quand je me hisse sur mes orteils et étire le cou. Oh, l'excitation me gagne peu à peu, et la nervosité aussi...

Entre temps, Projet-Mystère s'en vient pas mal, lui aussi. Son intrigue m'habite un peu plus chaque jour, et ses personnages encore plus. Si tout va bien, l'objectif est de le présenter à l'éditeur au début de l'année 2015. Donc j'ai plus ou moins trois mois devant moi. Oh, la prochaine année s'annonce prometteuse pour vous comme pour moi, lecteurs et lectrices... Et pleine de rebondissements!

Sur ce, je retourne au boulot! Comme à mon habitude, j'ai laissé mon petit Rôdeur dans une fâcheuse position, lors de ma dernière séance d'écriture, et il commence à être pressé que je le sorte de là!

« -Qu'avez-vous dit que cet étage comportait?
La voix était désormais tout près. Polux se recroquevilla dans l'ombre du mieux qu'il le put.
-Tous les titres ayant traits à la magie, répondit Djinn d'une voix étonnamment calme.
Les bruits de pas cessèrent. Une sueur froide coula le long de l'échine de Polux : il pouvait voir les ombres allongées des hommes, sur le sol, à une distance de deux pas seulement. »

jeudi 23 octobre 2014

Questions à Tara et Sissylia

Suite au succès de mon entrevue avec les frères Castor et Polux, j'ai le plaisir de vous annoncer, chers lecteurs, que c'est maintenant au tour de nos deux Tueuses favorites d'être interviewées! Il est donc temps de leur poser toutes les questions qui vous passent par la tête!

Pour vous inspirer, voici quelques questions qui avaient été posées au Rôdeur et son grand frère :
-Comment vous sentez-vous suite à la sortie récente de L'éveil du loup?
-Que croyez-vous avoir en commun?
-Qu'est-ce qui vous fait craquer chez une fille?
-Polux, te sens-tu davantage comme un loup ou comme un homme?
-Polux, souhaites-tu avoir des enfants? Quels noms leur donnerais-tu?

Mais n'hésitez surtout pas à leur demander autres choses, telles que :
-Quelle est ta couleur favorite?
-Quel serait ton plus grand rêve?
-Quelle est la partie de ton corps que tu préfères?

Vous n'avez qu'à laisser un commentaire à cet article dans lequel vous me posez vos questions! Faîtes vite! Tara et Sissylia sont pressées de répondre à vos questions!

mercredi 22 octobre 2014

L’Élite, par Kiera Cass



La Sélection, tome 2


ATTENTION :
Ceci est le second tome d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier opus dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur La Sélection, c’est ici!


Quatrième de couverture :
« Elles étaient 35 candidates. Elles ne sont plus que 6.

Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l’oubli. De leurs ruines est née Illeá, une monarchie de castes. Mais un jeu de téléréalité pourrait bien changer la donne.

La Sélection de trente-cinq candidates s’est réduite comme peau de chagrin, et désormais l’Élite restante n’est plus composée que de six prétendantes. L’enjeu pour ces jeunes filles? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu’elles sont les mieux à même de monter sur le trône d’Illéá, alors que deux factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie.
Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l’amour qu’elle éprouve depuis l’enfance pour Aspen, garde royal qu’elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales…
Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie… »

Mon avis :
L’Élite est la suite de La Sélection, que j’avais beaucoup aimé. J’avais donc bien hâte de plonger dans ce tome 2, surtout qu’on y retrouve Aspen, pour qui j’ai un faible. J’étais donc bien curieuse de ce qu’il adviendrait de son histoire avec America, notre héroïne, ainsi que celle de cette dernière avec Maxon. Aaaaah, les triangles amoureux…

Je dois dire qu’en commençant ma lecture de ce deuxième volet, j’ai été légèrement déstabilisée : la mise en situation est quasi inexistante et le lecteur n’a presque pas de rappel des derniers évènements du tome 1. Alors d’accord, j’avais bien hâte de plonger dans l’histoire de L’Élite, mais apparemment pas autant que l’auteure elle-même. Car j’ai en effet eu le sentiment que celle-ci était pressée d’en venir au vif du sujet, et ce, même si cela signifiait bâcler l’introduction de son nouveau roman…

… ainsi que celle de ses personnages. Je pense ici à America, notre héroïne, et au Prince Maxon. Voyez-vous, tout au long de La Sélection, America ressent des sentiments ambivalents au sujet de Maxon. Elle l’apprécie, a peut-être même un faible pour lui, mais ne peut cependant oublier Aspen, son premier amour. Dès les premières pages de L’Élite, l’auteure nous présente pourtant une America qui se languie du Prince, qui croit même être folle amoureuse de lui. L’évolution de ses sentiments m’a semblé illogique et presque absente. Encore une fois, j’ai donc eu cette impression d’empressement de la part de l’auteure.

Cet empressement a d’ailleurs quelque chose d’ironique quand on pense au rythme de l’histoire qui s’avère plutôt lent. Après tout, nous ne suivons qu’America qui apprend à bien se tenir en public tandis que ses bonnes lui confectionnent des robes de princesse de Disney. Entre ça et son histoire d’amour avec Maxon, le lecteur a tout de même droit à quelques rebondissements – attaques des rebelles, crêpages de chignons entre Sélectionnées, etc. Alors, même si on est loin du thriller haletant, L’Élite est tout de même un roman qui se lit plutôt bien et qui se révèle assez divertissant.

Toutefois, je dois avouer qu’après La Sélection, ce second volet m’a quelque peu déçue. Il m’est apparu comme une simple répétition du premier : America qui tente d’apprendre à vivre au palais; America qui est incertaine d’être faite pour la vie de princesse; America qui ne sait trop que penser du Prince Maxon… D’ailleurs, au sujet de ce dernier, je ne peux, encore une fois, qu’être déçue : si j’ai pris plaisir à retrouver Aspen et à lire les passages où il était présent, Maxon ne fait pour sa part que m’embêter au plus haut point. Vraiment, je ne sais pas si l’auteure pensait me faire craquer pour un enfant gâté qui croit que tout lui est dû et qui promet à America de l’épouser et de la chérir, alors qu’il tripotait une autre Sélectionnée l’instant d’avant. Non, sérieusement, si America ne veut pas d’Aspen, je vais le prendre, moi!

En résumé, L’Élite est un roman qui se lit rapidement, mais qui n’a pas su me captiver autant que le tome 1. Il m’a semblé répétitif et prévisible, et même si America reste une héroïne forte de caractère, ses choix m’ont laissée incertaine… Je lirai évidemment le tome 3, L’Élue, qui, je l’espère, me rassasiera un peu plus.


Ma note : 3/5



Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!


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lundi 20 octobre 2014

SLE 2014 - terminé!

Eh bien, je crois que le titre de l'article parle de lui-même. Le Salon de l'Estrie est désormais terminé! J'ai passé de supers moments, avec de supers lecteurs, de supers collègues et de supers amis! Mais, après tout ça, je suis crevée! Crevéééeee! Alors, comme une image vaut mille mots, je vous laisse sans tarder davantage sur ces mémorables (?) clichés du SLE!


Ma pile de Polux, qui descendait à vue d’œil. Au plus grand plaisir des lecteurs ou du mien? Je ne saurais le dire...


Mon voisin de table, Benjamin Faucon (à gauche), auteur de la série La théorie des géants. Sous son effrayante barbe digne de celle d'un brigand, d'un pirate ou d'un acteur de film de mafioso, se cache un nouveau collègue des plus sympathiques. Ravie d'avoir fait ta connaissance, Benjamin!
Et à droite, vous l'avez reconnu, nul autre que Pat Cazeault (son blog ici), talentueux auteur de la génialissime série Averia (les 4 tomes parus ici).


 
Tentative de photo sur le vif avec l'auteur et la co-auteure de la trilogie Sentinum. À droite, Nancy (encore) en train d'abrutir un lecteur avec son blabla incessant. À gauche, Max, qui s'est dit "tu ne m'auras pas avec ta subtilité-du-ninja légendaire" et qui a plaqué un sourire étincelant à l'instant où j'appuyais sur le bouton déclencheur. Son bien-paraître compense pour les grimaces de sa femme.
Toujours un plaisir de vous côtoyer, chers collègues. ;)


De nouveau Pat Cazeault et son chapeau, sans oublier les gars de Blé, qui ont fait rougir plus d'une fan, en fin de semaine...


Et VLAN! Je t'ai eu, Max! Pas aussi épique que la face de Karyne, amie et lectrice de Polux (à droite), mais c'est un début!
Watch-moé ben au Salon du Livre de Montréal...


vendredi 17 octobre 2014

SLE - Jeudi&Vendredi

Premières 48 heures au Salon du Livre de l'Estrie...

Mon trône/piédestal/bout de royaume... Je commence à manquer de place...

Une grande fan qui est venue me rendre visite. Elle a déjà lu les cinq tomes parus, et elle avait tout plein de question à me poser. Merci de ta visite, ma chère, ce fut un véritable plaisir de te rencontrer! On se revoit pour une dédicace dans le tome 6! ;)


On commence en douceur, mais préparez-vous à une avalanche de photos dès demain...! D'accord, peut-être après demain parce que bon, il faut que je dorme un peu, aussi... :P

Petit rappel de mes horaires de signatures :
Samedi 18 octobre : 11h à 13h / 19h à 21h
Dimanche 19 octobre : 14h à 17h

mercredi 15 octobre 2014

Bonus - deleted scene #2

PLUS QUE 24 PETITES HEURES AVANT LE SALON DU LIVRE DE L'ESTRIE!!!! Qui a hâte??? Inutile que je réponde, vous connaissez déjà ma réponse!

Impatiente, oui. Je suis impatiente de tous vous voir, ou revoir, dans le cas où vous êtes venus me rencontrer l'an dernier, ou l'autre d'avant.

Enfin.

Histoire de me vous faire patienter jusqu'à demain, je me suis dit « quel meilleur moment pour un bonus? » Mais oui!

Sans plus tarder, je vous laisse donc sur l'ancienne version du second paragraphe du chapitre 1 des Êtres du chaos (page 6 à 8). Si vous le désirez, vous pouvez comparer cette version à celle qui se trouve dans le livre publié. Vous vous apercevrez que, si l'action des personnages est exactement la même, la façon dont je l'ai décrite, elle, n'est pas du tout la même!

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Les êtres du chaos, chapitre 1
Au moment où Chinook est sur le point d'étrangler Polux à mort et que Tara n'a d'autre choix que de le menacer d'une de ses flèches. Elle pousse alors un appel à l'aide qui traverse tout le Royaume des Quatre, jusqu'aux oreilles sensibles d'un Tsaye que l'on ne connaissait pas encore...

(...) Les sourcils de Kinnzyo se froncèrent au-dessus de ses yeux fermés. Le vent s’était levé, s’enroulant autour de ses membres, faisant claquer le tissu usé de son pantalon et jouant dans les mèches inégales de ses cheveux blancs. La caresse de la bise aurait pu être agréable – aurait dû l’être –, si cela n’avait été de tout ce qu’elle amena avec elle : une chaleur accablante, une odeur de peur, un long frisson d’inquiétude, un sentiment de danger… et un cri de détresse, étouffé par la distance, mais parfaitement audible parmi les vibrations de l’air :
-Kinnzyo…
Lorsque le Tsaye identifia la voix, moins d’une seconde plus tard, il s’était déjà remis sur ses pieds et avait parcouru près de la moitié de la distance qui le séparait du lieu d’origine de l’appel, soit plus de vingt kilomètres – une autre des multiples capacités qu’il était le seul Tsaye à posséder, sans même avoir à invoquer la magie. Et c’est aussi grâce à elles qu’il vit, malgré la grande distance qui le séparait toujours de sa destination, celle qui l’avait interpelé : Tara n’avait pas encore inspiré, après avoir mis tout son souffle dans l’appel qu’elle lui avait lancé. Kinnzyo pouvait presque voir l’air tournoyer et effleurer les lèvres de la Tueuse, sans toutefois que celle-ci ne puisse en avaler la moindre particule, le temps quasi suspendu l’en empêchant. Il vit les feuilles mortes et les épines des conifères qui, bien qu’un demi-instant plus tôt virevoltaient au-dessus du sol, étaient maintenant parfaitement immobiles dans les airs, subitement interrompues dans leur danse avec le vent. Il vit aussi la corde, légèrement floue, de l’arc que tenait Tara, alors qu’elle se détendait pour propulser la flèche sur sa cible; une flèche qui se déplaçait si rapidement qu’elle laissait une ombre derrière elle, même en cet instant où tout paraissait s’être arrêté. Finalement, Kinnzyo vit la cible : Chinook. Il possédait peut-être les sens surdéveloppés des Tsayes, ce qui signifiait qu’il sentait sûrement déjà la présence de Kinnzyo, mais il n’était définitivement pas assez rapide pour éviter le projectile qui l’atteindrait à l’épaule.

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Qu'est-ce que vous en dîtes? J'ai bien fait d'opter pour la version qui a été imprimée? Ou auriez-vous préféré celle que vous venez de lire?
Peu importe vos réponses, je crois qu'on peut s'entendre sur une chose : Kinnzyo n'est-il pas un de vos personnages préférés?

Rendez-vous dans un prochain bonus!

dimanche 12 octobre 2014

Les morts se lèvent, par Jeff Norton



Métawars, tome 2

ATTENTION :
Ceci est le tome 2 d’une série. Il pourrait donc y avoir des spoilers du premier tome dans ma chronique. Pour connaître mon avis sur le tome 1, intitulé Se battre pour l’avenir, c’est ici!


Quatrième de couverture :
« Il y a du changement dans la Métasphère…

Grâce à Jonah Delacroix, les avatars des Téléversés ont survécu et vivent maintenant dans un nouveau monde virtuel, un univers en pleine ébullition.
Gagnant en force, les Téléversés se découvrent une envie désespérée, un désir maladif de vivre à nouveau. Dans les mondes virtuel et réel, la guerre fait rage, et Jonah doit décider à qui faire confiance.
C’est le moment des décisions, Jonah doit faire vite… les morts se lèvent – et rien ne les arrête. »


Mon avis :
J’avais beaucoup aimé le tome 1, que j’ai lu il y a un moment déjà, malgré qu’il présentait quelques petits défauts – manque de romance, entre autres ;) –, de mon point de vue personnel. C’est toutefois avec plaisir que je me replongeais dans cet univers futuriste et pas si différent du nôtre…

Tout d’abord, je n’ai pu que remarquer, à nouveau, comme la trame décrite dans Métawars est juste, vraie, et proche de notre réalité. On y reconnaît le besoin de tous de vivre dans un monde virtuel et d’oublier le monde réel, ainsi que cette fantaisie, pour ne pas utiliser un mot moins positif, de vouloir vivre éternellement. Cette lecture reflète très bien, je crois, les différents scénarios sur lesquelles pourraient déboucher notre vie d’aujourd’hui, dans un futur par si lointain. Un futur pas si resplendissant.

Métawars est une série qui fait énormément réfléchir sur la vie, la mort, ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, ainsi que sur l’attitude de l’être humain vis-à-vis de ces différents sujets. Et je ne peux que lever mon chapeau à ce genre de récit.

Pour revenir à l’histoire principale, je dirais que Jonah, notre héros, reflète d’ailleurs très bien ladite attitude de l’être humain : tout au long du roman, il s’interroge sur les choix qu’il a fait, sur l’impact que ces derniers auront sur son futur; il vit également une foule d’émotions qui l’affectent de façons diverses, qu’elles soient en lien avec sa vie personnelle ou sa vie « professionnelle », en tant que Gardien. S’il m’a parfois agacée pour cause d’opinions et de valeurs divergentes, Jonah me reste toutefois très sympathique et j’ai pris plaisir à le voir évoluer dans ce second volet de la série. Je crois également que la grande majorité des lecteurs, jeunes ou moins jeunes, garçons ou filles, sauront s’identifier à notre héros.

Quant à la trame de fond, j’ai été heureuse de voir un peu plus de romance que dans le tome 1, mais on parle surtout d’allusions, de sous-entendus, d’avant-goûts. Je suis donc un peu laissée sur ma faim, mais quelques éléments laissent heureusement présager que j’aurai peut-être droit à un peu plus dans le tome 3.

Finalement, je dis oui à l’action, aux rebondissements, au suspens présents dans ce tome 2. Mais, comme c’était le cas pour le tome 1, si j’ai passé un excellent moment avec cette lecture, il me manque aussi ce petit « wow ». L’auteur a une plume vraiment très agréable à lire, l’histoire est très bien construite et son évolution, comme celle des personnages, est fluide et plaisante à suivre. Pourtant, je ne peux pas dire que j’ai passé un moment inoubliable avec ce livre. Est-il palpitant? Oui. Captivant? Oui. De qualité? Oui. Mais à tomber sur le derrière? Non. Serait-ce à cause du manque de romance…? Peut-être. Je le découvrirai en lisant le tome 3, intitulé La bataille des immortels.


Ma note : 4/5




Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



jeudi 9 octobre 2014

J7-SLE

J7-SLE, mon Dieu, mais qu'est-ce donc que ce code si mystérieux? Eh bien, chers lecteurs, ça veut simplement dire que dans 7 Jours, je serai au Salon du Livre de l'Estrie! Oui, les Salons du Livre recommencent enfin!!! J'ai tellement hâte de tous vous voir, vous chers lecteurs, mais aussi vous, chers collègues auteurs, qui venez parfois faire un tour sur mon blog! Vous m'avez tous beaucoup manqué, et comme on dit en bon français, je me peux pu!!!

Enfin, voici les plages horaires auxquelles vous aurez le plaisir de venir me rencontrer, et durant lesquelles j'aurai la joie d'apposer ma signature sur :
a) l'un ou l'autre de vos exemplaires de Polux;
b) l'un de vos signets;
c) une affiche;
d) le nouveau tome de Polux que vous mourrez d'impatience de vous procurez (qui n'a pas encore mis la main sur L'éveil du loup? Eh bien, il y en aura tout plein au kisoque d'AdA rien que pour vous);
e) TOUTES CES RÉPONSES!!!

Qu'est-ce que je disais, déjà? Ah oui! Mes horaires de signatures!


Jeudi 16 octobre : 9h à 14h / 15h à 21h
Vendredi 17 octobre : 9h à 15h
Samedi 18 octobre : 11h à 13h / 19h à 21h
Dimanche 19 octobre : 14h à 17h


Venez en grand nombre et invitez vos amis, vos parents et vos voisins! Nous, humbles auteurs, sommes là pour vous, chers lecteurs, pendant toute la durée du Salon du Livre!


mercredi 8 octobre 2014

Bonus - Secret de la série #1

Bonjour à tous!

Suite au succès des précédents bonus que j'ai postés sur le blog, j'ai décidé de poursuivre sur cette lancée. C'est pourquoi, il y a une semaine déjà, je vous demandais de choisir un chiffre/nombre entre 1 et 13.

Vous avez été nombreux à me répondre... Mais pas autant que je l'espérais, j'avoue. Pour mes fidèles qui se sont immédiatement exclamés "2!", "12!", "7!!!!!", j'ai décidé de vous révéler l'un des nouveaux bonus. Mais, comme j'avais exigé un minimum de 50 commentaires (sur la page Facebook de la série, que vous pouvez trouver ici, et "aimer"), et que je n'en ai obtenus que 30 et quelques... Eh bien, je choisis le bonus à révéler.

Eh oui. La prochaine fois, si vous voulez choisir vous-mêmes votre bonus, faudra voter de façon plus assidue... ;)


Alors, sans plus tarder, voici un nouveau bonus de la série Polux, j'ai nommé LES SECRETS DE LA SÉRIE!

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Secret numéro 1 :

Quand j'ai imaginé la série de Polux, je pensais à un monde beaucoup moins ancien. Imaginaire, oui, mais pratiquement moderne, en fait. Il va s'en dire que la série n'aurait pas été la même, dans ce cas!

Vous voyez Polux, vous, conduire une voiture de luxe volée plutôt que de se déplacer à dos de loup??? (Ténébruss, s'entend)

Pffffff, non, je plaisante.

Vraiment.

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Ce secret-ci n'était qu'un amuse-gueule. Croyez-moi, vous ne vous doutez pas de tout ce qui a été modifié depuis les premières versions des aventures de notre Rôdeur! Hum, qu'entends-je? Vous voulez connaître d'autres secrets? Rendez-vous dans un prochain bonus, dans ce cas!

lundi 6 octobre 2014

Dualed, par Elsie Chapman



Dualed, tome 1

Quatrième de couverture :
« Toi ou ton double… un seul pourra survivre.

Dans la ville fortifiée de Kersh, avant d’atteindre son vingtième anniversaire, chaque citoyen doit éliminer son alter ego, un jumeau génétiquement identique, élevé dans une autre famille. Le compte à rebours se déclenche un beau matin, et chacun a trente petits jours pour affronter son autre moi.

West Grayer est fin prête. Elle a quinze ans, et s’entraîne depuis des mois et des mois pour affronter son Alt. Survivre, c’est accéder à une vie normale, terminer ses études, avoir des enfants. Mais un grain de sable imprévu vient gripper la machine, et West se met à douter : est-elle vraiment la meilleure version d’elle-même, celle qui mérite un avenir? Pour rester en vie, elle doit cesser de fuir… Son double d’abord, mais aussi ce qu’elle ressent, et qui a le pouvoir de la détruire. »


Mon avis :
J’ai tout d’abord été très excitée par cette lecture; voilà qu’elle me faisait de l’œil depuis un bon moment, et quand j’ai finalement mis la main dessus, j’avais hâte de tourner les premières pages. Cela fait, toutefois, j’ai immédiatement eu quelques doutes quant à ce qui allait suivre…

En effet, les premières pages de ma lecture m’ont semblé quelque peu précipitées : très peu de mise en contexte, mais beaucoup d’informations – nom des secteurs de la ville où se déroule l’histoire, termes particuliers utilisés par les personnages, évènement déclencheur qui semble sorti de nulle part… Cet univers complexe m’a désorientée et j’ai mis du temps à reprendre pied.

De plus, si l’introduction au monde de Dualed est quasi inexistante, il en va de même pour l’introduction aux personnages. Résultat : plusieurs chapitres sont nécessaires avant qu’on ne commence à connaître à West, notre héroïne, et donc à voir le monde à travers ses yeux. Pour ma part, cela aura également nui à mon appréciation du personnage. Personnage féminin très fort et courageux, mais aussi totalement dénué d’émotion, ou presque. Ce que je veux dire, ici, c’est que West m’est apparue comme très froide et, par moment, presque vide. Surtout, je n’ai pas du tout adhéré à sa mentalité : l’idée du meurtre était si facile, pour elle! Même dans le cas du « tuer ou être tué », elle abordait l’idée de prendre la vie de quelqu’un avec tant de légèreté! Ce manque d’humanisme de la part du personnage me l’a rendue beaucoup moins crédible et, surtout, beaucoup moins sympathique.

Et il va sans dire que, l’héroïne étant la narratrice, ce manque de profondeur s’est aussi fait sentir à travers l’écriture : le déroulement de l’histoire m’a parfois semblé mécanique, comme si j’assistais aux péripéties de loin, sans vraiment y prendre part, alors que c’est ce que j’aurais souhaité. Et, tandis qu’un certain degré d’action et de suspens était présent tout au long du récit, je n’ai pas senti l’excitation que j’aurais dû ressentir, car le ton de ma lecture était presque… ennuyant.

De plus, je n’ai pu m’empêcher de trouver une certaine redondance à l’histoire : West est aux trousses de son Alt, et vice versa. C’est une chasse à mort, tuer ou être tué. Pourtant, West prend un temps fou à se mettre en branle, et cette fameuse chasse adopte plutôt des airs de cache-cache. Comme si ce n’était pas assez, les chapitres sont d’une longueur effarante. Pour ma part, tout ça n’a fait que ralentir le rythme du récit, et je n’ai pas ressenti la pression d’une mort imminente avant les 100 dernières pages.

Les 100 dernières pages – et c’est ici que le massacre s’arrête. J’ai dévoré les 100 dernières pages! Ma patience aura été mise à rude épreuve, mais West a enfin dévoilé un peu des sentiments qu’elle cachait sous son armure et elle a réussi à me conquérir. La soudaine présence d’émotions chez l’héroïne aura également donné beaucoup de richesse et de texture à l’histoire, tout ce que j’attendais! J’aurais évidemment préféré qu’il en soit ainsi pour les 200 premières pages, mais vaut mieux tard que jamais, pas vrai?

Finalement, je ne peux conclure cette critique sans aborder celui qui m’aura sans doute accrochée jusqu’à la fin, jusqu’à ce que West prenne la relève : Chord. Je l’ai adoré, tout simplement. Pour tout le froid et la rudesse que démontrait West, lui dégageait la compréhension, la chaleur et la tendresse. J’aurais simplement aimé le voir un peu plus souvent.

Dualed aura donc été une lecture quelque peu difficile, mais au final, plaisante. Les derniers chapitres m’auront totalement captivée et c’est probablement grâce à eux que je suis maintenant bien curieuse de lire le second tome, Divided.


Ma note : 3.5/5



Merci aux Éditions Lumen pour ce livre!


vendredi 3 octobre 2014

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