mercredi 14 décembre 2016

Le bonheur



Ouais. Ça ressemble à ça.
Et vous, à quoi ressemble votre rituel de lecture? Que lisez-vous en ce moment?

lundi 12 décembre 2016

32/50

Petite surprise, mais très agréable, aujourd'hui quand ma collègue et amie Élisabeth Camirand (Kaïsha) m'annonce que je la côtoie dans le top 50 des ventes Amazon, catégorie romans merveilleux!



De quoi ensoleiller n'importe quelle grise journée!

Et vous, vous êtes-vous déjà procuré votre exemplaire de Les yeux?

mercredi 23 novembre 2016

Outliers, par Kimberly McCreight



Les Anomalies, tome 1

Quatrième de couverture :
« Un conseil : suivez votre instinct

Tout commence par un texto :
Wylie, stp, j’ai besoin de ton aide.

Cassie a disparu et ses SMS laissent craindre le pire à son amie… Qu’est-elle partie faire dans les denses forêts du Maine? A-t-elle été kidnappée? Est-elle en danger de mort?

Aidée de Jasper, le petit amie de Cassie, Wylie surmonte son agoraphobie pour se lancer à sa recherche. Mais son mauvais pressentiment ne faiblit pas, loin de là : et si de bien plus noirs secrets se cachaient derrière la disparition de Cassie? Des secrets à même de bouleverser l’équilibre du monde? »


Mon avis :
J’avoue avoir hésité avant de m’intéresser à cette lecture; la quatrième de couverture ne m’interpellait pas particulièrement, et c’est finalement le secret à même de bouleverser l’équilibre du monde et l’optique d’une touche surnaturelle qui m’a convaincue…

Je me rends compte que j’aurais dû suivre mon instinct – sans mauvais jeu de mot ;) – et passer mon chemin.

Étrangement, Outliers a tout pour plaire : du mystère et du suspens dès la première page; une foule de péripéties plus folles les unes que les autres; une héroïne fonceuse; un beau gosse genre mauvais garçon au cœur tendre typique…

Et aucun de ses éléments ne m’a convaincue.

Déjà, Wylie, notre héroïne, m’a tombé sur les nerfs dès la première ligne. Peut-être a-t-on voulu la faire passer pour une adolescente forte, loyale et fougueuse; moi, je n’ai vu qu’une fille pleurnicheuse, irréfléchie et horriblement docile. Non seulement je n’ai pu compatir à ses « malheurs » – son anxiété et son agoraphobie n’étaient pour moi que des excuses derrière lesquelles elle se cachait pour échapper à ses problèmes –, mais sa façon de courir aveuglément à la rescousse d’une « amie » qui a passé les derniers mois à lui pourrir la vie et à lui mentir… Parlez-moi d’une fille désespérée.

Les péripéties m’ont également laissée de marbre, en partie parce qu’elles sont causées par la stupidité de Wylie, mais surtout parce qu’elles sont trop tirées par les cheveux. En effet, malgré le faible espoir suscité par la quatrième de couverture, Outliers ne présente aucun élément fantastique. Et toute cette histoire de secte et de théorie du complot n’aura pas su me convaincre. Même cette histoire d’Anomalies n’est en gros qu’un phénomène d’empathie, ce qui n’avait rien d’aussi fabuleux qu’on tente de nous le faire croire tout au long du roman…

Les chapitres relativement courts et les rebondissements constants m’ont finalement encouragée à terminer ma lecture. Toutefois, même si celle-ci s’est tout de même faite avec une relative facilitée, je dois avouer que j’avais hâte de tourner la dernière page afin de pouvoir passer à autre chose…


Ma note : 2/5


Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!




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lundi 14 novembre 2016

Séance de NaNoWriMo avec MaxBooking!

Au retour d'un voyage à Charleston dans le sud des États-Unis, une petite séance d'écriture pour le NaNoWriMo en bonne compagnie!


Vous ne connaissez pas MaxBooking? C'est le moment de le découvrir sur sa chaîne YouTube ici!

lundi 7 novembre 2016

Pan-Pan-Pan!

Pan-Pan! Pan-Pan-Pan, Pan-Pan!
Pan-Pan, Pan-Pan! Pan-Pan, Pan-Pan!

PAN, PAN, PAN-PAN!!

(thème musical de 20th Century Fox)

LES VOICI!!

Les yeux et Les griffes, tomes 1 et 2 de la trilogie Panthera! Ne sont-ils pas magnifiques? Ne sont-ils pas sublimes? Ne sont-ils pas envoûtants?
Oui.
Oui.
Oui.
Et vous savez quoi? Vous pouvez vous les procurer dès maintenant dans toutes les bonnes librairies! Sans oublier que vous pourrez venir me rencontrer au Salon du Livre de Montréal dans un peu plus d'une semaine pour une dédicace!
Vous ne voulez pas manquer ça, pas vrai? ;)

jeudi 3 novembre 2016

SLM 2016 - HORAIRE

Le Salon du Livre de Montréal approche à grands pas! Déjà le plus gros Salon du Livre de l'année, avec sa foule, son excitation, et ses promesses de belles rencontres...! Ça vous dit de me voir la face? Voici mon horaire de dédicace :

Vendredi 18 novembre : 12h à 17h / 18h à 21h
Samedi 19 novembre : 9h à 12h / 13h à 17h / 18h à 21h
Dimanche 20 novembre : 9h à 12h / 13h à 17h

À noter que je ne pourrai être présente jeudi le 17, et ce, malgré le fait que je sois annoncée dans l'horaire du Salon; question de boulot et de congé, je n'ai pas pu me libérer.

En plus de tous les fabuleux auteurs qui seront présents au Salon et qui ne sont là que pour vous, voici un petit rappel de ce que vous pourrez vous procurez en venant me rencontre :


Sans oublier les tomes 1 et 2 de ma nouvelle trilogie PANTHERA, à paraître d'ici-là!

*À noter que les t-shirt (20$) et les couvertures de L'éveil du loup (en haut à droite, dans la photo) sont en quantités limitées; premiers arrivés, premiers servis!

Au plaisir de vous voir en grand nombre!

vendredi 28 octobre 2016

Les yeux - extrait

Prologue

(...)
— Papiers, intima une autre voix une minute plus tard, après que la Ferrari se fut immobilisée et que sa vitre côté conducteur ait été abaissée.
En ouvrant un œil à moitié, Shay étira les doigts vers le coffre à gants, l’ouvrit, saisit les papiers demandés par l’agent et les glissa dans la main que lui tendait son frère pendant que celui-ci lançait sur un ton décontracté :
— Belle soirée. C’est sûrement ennuyant d’être de service par un si joli temps. N’est-ce pas, monsieur… David ?
Le silence de la nuit et le ronronnement du moteur de la Ferrari lui répondirent.
Imperceptiblement, Shay secoua la tête. Il était parfaitement conscient de ce à quoi jouait son frère. Mais, poussé par la curiosité, et peut-être aussi par l’amusement qu’il savait que la scène lui procurerait, il rouvrit les deux yeux et les braqua sur l’officier de police.
Ce dernier lorgnait les papiers du véhicule, l’air dubitatif.
— Logan McBandia Daniels… Vous n’êtes vraiment pas du coin, tous les deux.
Le sourire qu’offrit Logan à l’agent fut si étincelant que Shay en aurait plissé les paupières.
— Mais dites-moi, monsieur McBandia…
— Daniels, précisa Logan d’un ton mielleux. Juste Daniels.
La paupière gauche de l’agent tressauta légèrement avant qu’il ne poursuive :
— Vous avez idée de la vitesse à laquelle vous rouliez, il y a quelques instants ?
Le frère aîné de Shay jeta un regard en direction du cadran de vitesse, comme si celui-ci avait pu lui révéler quelle qu’information que ce soit. Mais Shay savait pertinemment qu’il ne s’agissait que de détourner l’attention du policier, même le temps d’une petite seconde; le temps que le bleu saphir de ses iris passe au doré le plus pur. Dans l’obscurité, les yeux de Logan brillèrent d’un éclat carnassier, d’un de ceux que Shay n’aurait pu manquer même sans sa vision accrue.
— À 172 kilomètres-heure, très précisément, répondit Logan en pivotant vers l’agent.
Les sourcils de ce dernier s’arrondirent. Juste comme il ouvrait la bouche pour répliquer, son interlocuteur le devança :
— Mais vous n’avez pas à vous en faire. Je suis un pilote chevronné; jeune, avec d’excellents réflexes. Impossible pour moi de déraper, et j’aurais aperçu le moindre obstacle sur la route des centaines de mètres avant l’impact…
Les lèvres entrouvertes de l’agent de la loi formèrent un ou deux mots, sans pour autant qu’un seul son ne quitte sa bouche. Les traits froissés, il finit cependant par acquiescer d’un timide hochement de tête, l’air incertain.
Shay dut se mordre l’intérieur d’une joue pour s’empêcher de sourire.
— Vous savez que vous pouvez avoir confiance, renchérit Logan, ses yeux dorés vrillant ceux du policier. Vous me laisserez donc repartir sans même un avertissement et, dans quelques heures, lorsque vous rentrerez chez vous, vous aurez tout oublié de notre rencontre, et ce, jusqu’à la couleur de ma voiture.
Un lourd silence suivit sa déclaration. À quelques dizaines de mètres du bord de la route, la forêt elle-même semblait retenir son souffle.
Pas un hululement de hiboux.
Pas un coassement de grenouilles.
Pas de brise tiède chantant entre les aiguilles des genévriers.
Seule la rivière osait continuer à murmurer et à susurrer dans la nuit.
Shay compta mentalement jusqu’à trois.
— Vous avez tout à fait raison, approuva alors David, et la forêt boréale se remit à respirer. Veuillez m’excuser de vous avoir importunés, jeunes gens.
Les papiers du véhicule claquèrent dans la main de Logan lorsque l’agent David les lui remit.
— Je vous souhaite une excellente fin de soirée, messieurs ! lança-t-il en s’écartant de la Ferrari.
Tout en replaçant les papiers dans le coffre à gants, Logan décocha un regard entendu à son petit frère. Ce faisant, Shay vit le doré des iris de son aîné se résorber, comme aspiré par le noir de ses pupilles, et rendre sa place au bleu limpide et étincelant.
— Oh, et au fait ! s’exclama l’officier de police qui retournait vers sa voiture. Bienvenue à BlackFalls !
Un large sourire vint étirer les lèvres de Logan, révélant ses canines acérées. Il embraya alors, et la Ferrai démarra sur les chapeaux de roues.
Le vent se remit à siffler à ses oreilles, et Shay se permit un sourire en coin.
Un instant plus tard, ils dépassèrent à toute vitesse un panneau qui reprenait les mots de l’officier : Bienvenue à BlackFalls.


Fin de l'extrait!
Vous en voulez plus? Rendez-vous en librairie dès novembre 2016 pour vous procurez les tomes 1 et 2 de la trilogie Panthera!

mardi 25 octobre 2016

Intimidation

L'intimidation.

Rien que le mot me met hors de moi. Alors quand j'entends des histoires comme celle de cette adolescente qui ne voulait que partager sa passion pour les livres sur Youtube et qui a été forcée de fermer sa chaîne à cause de la mesquinerie des autres... Je suis dégoûtée.

Dégoûtée.

Purement et simplement.

Je partage ici une vidéo de mon ami Maxbooking, dans laquelle il dénonce l'intimidation et vous parle d'une histoire qu'il a lui-même vécue.

Partagez. Parlez-en. L'intimidation n'a pas sa place - sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et si vous souffrez d'intimidation, vous ne devriez pas garder cela pour vous. Être original ou différent n'est pas un tort. C'est la fille qui se faisait pointer du doigt à l'école parce qu'elle lisait des mangas, écoutait de la musique japonaise et ne suivait pas toutes les modes qui vous le dit. Être original, être différent, c'est beau. Ne laissez personne - PERSONNE - vous dire le contraire.


PS - Je lis toujours des mangas. J'écoute toujours de la musique japonaise. Et je m'habille toujours comme il me plaît. Et personne ne me fera rentrer dans un moule - parce que la vie est bien plus belle quand on est différent ;)

lundi 17 octobre 2016

La Sirène, par Kiera Cass




Quatrième de couverture :
« Une fille au lourd secret
Le garçon de ses rêves
Un océan les sépare

Kahlen est une Sirène, vouée à servir son maître l'Océan en poussant les humains à la noyade. Son arme? Une voix fatale pour qui a le malheur de l'entendre... et qui l'oblige à se faire passer pour muette lorsqu'elle séjourne sur la terre ferme.

Akinli, lui, est un séduisant jeune homme, qui incarne tout ce dont Kahlen a toujours rêvé.

Alors que leur amour naissant leur fait courir un grave danger, Kahlen est-elle prête à tout risquer pour Akinli? »


Mon avis (en quelques mots) :
Globalement, j'ai bien aimé ma lecture de ce premier roman de l'auteure Kiera Cass. On y retrouve des éléments qui rappellent énormément La Sélection : des personnages très ''fifilles'', qui aiment la mode et les belles robes; mais aussi une romance charmante qui en fera sourire plus d'un.

La Sirène est une lecture relativement légère : nous suivons Kahlen, adolescente de 17 ans qui, après s'être transformée en Sirène, se retrouve au service de l'Océan pendant 100 ans durant lesquels elle ne vieillira pas, ne sera jamais malade et sera toujours dotée d'une beauté à couper le souffle et d'une voix magnifique - dont elle devra user pour pousser les passagers de navire entier à se jeter à l'eau et s'y noyer. Cet aspect de la vie de Kahlen est certes bien sombre; le roman tourne toutefois davantage autour de sa rencontre avec Akinli et de l'amour qui naît entre eux deux. Les péripéties entre les deux jeunes gens n'ont rien de sombre, bien que nous ayons droit à quelques complications.

Kahlen est une héroïne sympathique et j'ai aimé la suivre au fil des pages. Jadis une enfant pourrie gâtée, elle est devenue une Sirène sensible et attentionnée et elle ne tire aucun plaisir de son immortalité, qu'elle voit davantage comme un fardeau qu'un véritable cadeau. Akinli est également charmant et rigolo, mais plutôt comme ce personnage qui nous fait bien rire que comme le beau mec qui nous fait fondre. Néanmoins, leur histoire fut agréable à découvrir et leur relation attendrissante.

D'autres personnages ont également su s'attirer ma sympathie, comme les sœurs de Kahlen, ces filles qui sont devenues Sirènes à différentes époques et sont devenues la famille de notre héroïne. Aisling, tout particulièrement, m'a plu avec sa nostalgie qui n'avait rien à voir avec la joie pétillante un peu enfantine d'Elizabeth, une autre sœur Sirène. J'ai aimé qu'elle incarne l'aspect sombre et plus triste de la Sirène, le revers de la médaille de l'immortalité, la réalité peu reluisante de la créature certes magnifique, mais qui sème la mort sur son chemin. L'Océan, qui est elle aussi présentée comme une entité à part entière, m'a quant à elle intriguée; l'idée de lui donner une personnalité et des intentions propres m'a paru originale et le lien qui l'unissait à ses Sirènes comme si elles étaient ses filles a ajouté un autre degré à l'histoire.

Finalement, je ressors de ma lecture divertie, mais sans plus. La Sirène se lit bien, mais connaît quelques longueurs. Je n'y ai pas connu de véritables questionnements ou de palpitations, et c'est pourquoi bien que plutôt positif, mon avis ne révèle aucun facteur wow : pour moi, il n'y en avait pas vraiment. Aucun doute, toutefois, que les fans de La Sélection trouveront leur compte dans cette nouvelle (ou plutôt première) histoire à l'eau de rose de Kiera Cass.


Ma note : 3/5


Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!




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dimanche 16 octobre 2016

SLE 2016 en folies!

Un petit résumé en photos du Salon du Livre de l'Estrie 2016!

 Une belle visite, comme d'habitude! Merci Katherine d'être passée dire bonjour!


Une belle petite gang! Ça fait toujours plaisir de vous voir! En partant de la gauche : Christian, auteur de L'ordre des moines guerriers Akhena; Claude, auteure de La vengeance des Ténébryss; Fred, sa douce moitié qui se cache derrière, et finalement à droite, votre auteure préférée.


Élisabeth, auteure de la série Kaïsha, et votre auteure préférée! Deux jolies jeunes femmes matures et professionnelles...


 La plupart du temps.


 Sonia Alain, auteure des Gardiens des Portes, d'Amour et de Haine et de Annabel et Max, adulstes consentants. Une voisine de table des plus agréables.


Et voici Benjamin Faucon, auteur de La théorie des géants, d'Art et de sang, des Incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe, ainsi que de Vampires et créatures de l'autre monde. Attention, il mord.

Quelques photo manquent à l'appel, par exemple Patrice Cazeault et Marie-Chantal Plante; cela ne signifie toutefois pas que je vous oublie, au contraire!

J'ai bien hâte de tous vous revoir au Salon du Livre de Montréal! Cela s'applique aussi à vous, lecteurs et lectrices! Le SLM sera le bon moment de venir me dire bonjour, de faire un égo-portrait et, pourquoi pas, de vous procurer les tomes 1 et 2 de ma nouvelle série Panthera... ;)

mardi 11 octobre 2016

MaxBooking parle du Prince oublié!

Vous connaissez MaxBooking? Ami de votre auteure préférée, c'est un amoureux des livres et également booktubeur; et dans l'une de ses dernières vidéo, il parle de Polux, le prince oublié! Oui-oui!
Vidéo à 6min ;)
N'hésitez pas à partager - plus d'apôtres pour moi, et plus d'auditeurs pour lui!


Merci à MaxBooking pour le super avis! Bonne lecture avec la suite! ;)

vendredi 7 octobre 2016

SLE 2016

C'est bientôt le Salon du Livre de l'Estrie 2016! Comme à chaque année, j'y serai, prête à dédicacer tous les livres et tous les signets que vous me confierez! Ce sera aussi le moment de faire une petite photo, de me poser toutes les questions qui taraudent vos esprits de lecteurs et, pourquoi pas, de vous procurer un t-shirt à l'effigie des cinq Royaumes de Polux! Premiers arrivés, premiers servis! ;)

Jeudi 13 octobre : 9h à 17h
Vendredi 14 octobre : 9h à 14h
Samedi 15 octobre : 9h à 11h

À noter que je ne serai pas présente le dimanche 16 octobre.

Soyez-y en grand nombre!


mercredi 28 septembre 2016

Panthera, tome 1 : Les yeux

Après une longue (interminable) attente, voici enfin venu le temps de révéler la couverture du tome 1 de la trilogie Panthera, intitulé Les yeux! Et, parce que j'ai bien envie de vous faire mariner un peu en attendant la sortie en magasin, je vous laisse découvrir la quatrième de couverture! Bonne lecture! ;)

*roulements de tambours*

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PANTHERA
LES YEUX

On dit des yeux qu'ils sont le miroir de l'âme...
Que révèlent les vôtres?

Alana Martinescu n'est pas humaine. Elle est une Panthera, une créature mi-femme, mi-félin. Malgré ce secret, elle mène depuis l'enfance une vie tranquille dans la petite ville de BlackFalls. Heures de cours, travail à la boutique du Vieux Vinyle et courses à travers bois sous sa forme animale s'enchaînent de façon routinière.

Les choses changent toutefois brusquement le jour où la famille Daniels emménage dans le manoir de la rue Duke. Le cadet, Shay, est d'une beauté à couper le souffle et possède un tempérament aussi fougueux et imprévisible que l'orage.

Dès leur première rencontre, Lana se prend d'intérêt pour ce jeune homme qui met inexplicablement son sixième sens en déroute. Entre son coeur qui s'affole dès qu'elle l'aperçoit et son instinct qui lui hurle de le fuir comme la peste, elle ignore cependant si elle doit faire confiance au nouveau de BlackFalls - ou le craindre.

Car l'adolescente n'est pas la seule à avoir des secrets.

Et ceux de Shay Daniels pourraient bien s'avérer mortels.


PARUTION EN NOVEMBRE 2016  ;)

mardi 27 septembre 2016

Clair de lune, par Tim O’Rourke



Lunaire, tome 1

Quatrième de couverture :
« Lorsque Winter McCall, 18 ans, se voit offrir la possibilité de laisser derrière elle sa vie de misère dans les rues de Londres, elle accepte après bien des hésitations de déménager dans une région isolée du sud-ouest de l’Angleterre.

Elle accepte le poste de gouvernante du jeune et séduisant, mais tout aussi intriguant, Thaddeus Blake. Son employeur l’a avertie de ses étranges habitudes. Mais Winter se rend vite compte que tout n’est pas aussi simple qu’il semble dans la maison isolée où elle vit et travaille maintenant. Ignorant le danger qu’elle court vraiment, Winter se sent attirée par Thaddeus.

N’ayant plus d’autres endroits où aller, et personne sur qui compter, elle succombe petit à petit aux étranges requêtes de Thaddeus. Mais aune n’est aussi étrange que celle lui demandant de se tenir chaque nuit sous le clair de lune. »


Mon avis :
J’avais beaucoup aimé ma lecture de Kiera Hudson et les vampires, une autre série du même auteur. C’est pourquoi j’étais plutôt emballée par la découverte de Lunaire. Mes espoirs étaient-ils trop grands? Hum, peut-être…

La lecture de Clair de Lune s’est fait assez rapidement et aisément. Les chapitres sont courts, on en tourne les pages avec facilité. L’intrigue est toujours présente et les révélations sont juste assez nombreuses pour relancer notre intérêt, tout en nous soumettant de nouvelles interrogations. Nous sentons bien le danger qui se tapi dans l’ombre autour de Winnie, notre héroïne, et j’avais bien hâte de connaître enfin la nature de ses visages pâles qu’elle apercevait parfois à la fenêtre ou à l’orée des bois…

Thaddeus, le séduisant employeur de Winnie, consiste lui-même en un des mystères – et des dangers – qui guettent la jeune femme. Au fil des découvertes de Winnie quant à l’identité véritable de Thaddeus, je me suis sentie aussi intriguée et perdue que notre héroïne. Plus d’une fois, j’ai dû revoir mes hypothèses au sujet de cet homme qui dort le jour, vit la nuit et qui aime admirer le clair de lune.
Néanmoins, je dois avouer avoir eu du mal à m’attacher aux personnages. Winnie, bien que forte, a un petit côté nunuche qui me tombait parfois sur les nerfs; Thaddeus, quant à lui, aussi « beau ténébreux » soit-il, m’a hérissée avec ses manières quelque peu princières…

Finalement, je n’ai pu m’empêcher de tiquer à la plume de O’Rourke; est-ce un effet de mon imagination, ou une défaillance de ma mémoire, je l’ignore, mais l’écriture de l’auteur m’avait paru plus fluide et développée dans Kiera Hudson. Elle avait ici un petit côté mécanique, basique dans ses phrases, son rythme et sa structure, qui m’est resté en travers de la gorge.

Malgré tout, cette lecture me laisse une impression globalement positive et c’est avec joie que je découvrirai la suite des aventures de Winnie et de Thaddeus!


Ma note : 3.5/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



mardi 20 septembre 2016

Les pléonasmes



Je pléonasme,
Tu pléonasme,
Il pléonasme,
Nous pléonasmissons,
Vous pléonasmissez,
Elles pléonasment.

Et parce que c'est amusant, et parce que tout le monde en fait (moi y compris, toi y compris, le voisin y compris), voici une liste rigolote de 80 pléonasmes à éviter!

*article de Nicolas Koch; pour la version originale de ce texte, c'est ici!

  • Au jour d’aujourd’hui : un grand classique de l’oral. Pour insister sur le fait qu’un événement se déroule effectivement ce jour. Mais « hui » signifiant ce jour, et aujourd’hui étant ainsi lui-même un pléonasme, « au jour d’aujourd’hui », ça fait un peu beaucoup, non ?
  • Reporter à une date ultérieure : si on reporte, c’est pour plus tard.
  • Prédire à l’avance : prédire signifie anticiper, donc forcément à l’avance.
  • Une opportunité à saisir : dans « opportunité » il y a déjà la notion d’élément intéressant qu’il fait saisir.
  • Un tri sélectif : le fait de trier, c’est sélectionner, mettre de côté, séparer. Donc sélectif.
  • S’avérer vrai : s’avérer = se révéler exact.
  • Opposer son veto : veto en latin veut déjà dire « je m’oppose ». Donc, il oppose son veto = il oppose le fait de s’opposer. On dira « mettre son veto ».
  • Optimiser au maximum : optimiser veut déjà dire améliorer, avec la volonté d’atteindre le meilleur.
  • Demander d’un air interrogatif : là aussi, redondance.
  • Le danger potentiel : « danger » signifie qu’un péril est susceptible de survenir. Il est donc nécessairement « potentiel ».
  • Voire même : on écrira « voire » ou « même » mais pas les deux en même temps !
  • Certains verbes avec « complètement » (ou autre synonyme) : « finir complètement », « abolir totalement », « éliminer, détruire totalement », par exemple ne sont que redondance. Soit on a fini, soit on n’a pas fini ; soit on abolit, soit on n’abolit pas, pas de demi-mesure.
  • Réserver à l’avance (un restau, un voyage) : dans « réserver », il y a déjà l’idée d’anticipation.
  • S’autogérer soi-même : dans « auto », il y a la notion de « soi ».
  • Comme par exemple : soit on écrit « comme », soit « par exemple », mais pas les deux.
  • Applaudir des deux mains : avec une seule, c’est moins pratique.
  • Un bip sonore : je ne connais pas les bips lumineux par exemple.
  • Le but final : un but étant une finalité en soi…
  • Coopérer ou collaborer ensemble : le préfixe « co- » invite déjà à être ensemble.
  • Crier fort : on peut difficilement crier en murmurant, à moins qu’on puisse murmurer en criant…
  • Consensus commun : il peut peut-être exister des consensus partagés par une seule personne, mais j’en doute.
  • Courte allocution : je préfère toujours un long discours !
  • Une dune de sable : de quoi d’autre la dune… ? De cailloux ? Ce n’est plus une dune alors.
  • Une fausse perruque : donc de vrais cheveux sur la tête ?
  • Ils se rapprochent les uns des autres : lorsqu’on se rapproche, c’est les uns des autres, non ?
  • La marche à pied : elle est plus fatigante que celle à vélo, je vous l’accorde.
  • Perfection absolue : la perfection invite déjà à la notion de ce qu’il y a de mieux.
  • Période de temps : pourrait-on imaginer une période qui soit autre chose que du temps ?
  • Petit détail : assez courant comme pléonasme ; maintenant, un détail reste un petit point, sinon ce n’est plus un détail.
  • Puis ensuite : l’un ou l’autre, mon capitaine !
  • Préférer plutôt : quand on préfère, c’est plutôt une chose qu’une autre, non ?
  • Repasser une deuxième (ou seconde fois) : avec « re- », on indique déjà qu’on recommence.
  • Mauvais cauchemar : rares sont les cauchemars joyeux.
  • Monopole exclusif : un monopole partagé n’est plus vraiment un monopole.
  • Tollé de protestations : tollé = levée de protestations.
  • Le seul et unique : peut-on être pluriel dans l’unicité ? Je laisse les philosophes répondre.
  • Unanimité totale : une décision peut-elle faire l’unanimité de la moitié des personnes ?
  • Surprendre à l’improviste : quand on est surpris, c’est forcément par surprise !
  • Retour en arrière : difficile d’imaginer un retour en avant je crois.
  • Geler de froid : certes, quand c’est froid, ça peut brûler aussi, mais bon.
  • Commencer d’abord : il faut bien commencer quelque part, mais ce sera forcément en premier.
  • Un taux d’alcoolémie : alcoolémie = taux d’alcool dans le sang. Donc le taux d’un taux ? Pas simple.
  • Le faux prétexte : un prétexte c’est quelque chose qu’on invente, donc c’est par essence faux, non ?
  • Caserne (ou garnison) militaire : je ne savais pas qu’il existait des garnisons civiles.
  • Populations civiles : parle-t-on a contrario de populations militaires ?
  • Lorgner sur : on « louche sur », mais « on lorgne » (transitif direct) les bons gâteaux qui sortent du four !
  • Le principal protagoniste : les protagonistes de second plan sont-ils encore des protagonistes ?
  • Talonner de près : pour talonner faut être dans les talons. Donc pas trop loin quoi.
  • Un hasard imprévu : prévoir les choses peut-il occasionner du hasard ?
  • Répéter deux fois : si on « répète » c’est qu’on a déjà dit, donc au moins une fois, ce qui fait deux en tout ! Mais on peut dire bien sûr « répéter trois, quatre, dix fois… »
  • Dresser les cheveux sur la tête : a-t-on des cheveux ailleurs ?
  • C’est de lui dont je parle : dans « dont » il y a déjà « de ». Donc « c’est lui dont je parle » ou « c’est de lui que je parle ». Mais pas un mélange des deux.
  • Démissionner de ses fonctions : de quoi d’autre sinon ?
  • Un revolver à barillet : un revolver est une arme à barillet.
  • Mitonner lentement : mitonner du vite-fait, le résultat n’est pas garanti !
  • L’apparence extérieure : l’apparence intérieure est assez compliquée à catégoriser.
  • Autorisation préalable : si on autorise une action ou autre, c’est forcément avant de la faire.
  • Avertir (pronostiquer) à l’avance : une fois que le truc est passé, on ne peut plus trop avertir.
  • Claquer bruyamment la porte : on peut essayer de la claquer doucement, mais cela fera toujours du bruit…
  • Continuer encore : on peut s’arrêter de continuer, mais si on continue, c’est encore et encore… (et c’est que le début…)
  • Cotiser à plusieurs : eh oui, « co-» cela veut dire ensemble.
  • Importer de l’étranger : importer du pays où l’on est déjà, c’est compliqué.
  • Illusions trompeuses (ou mirage trompeur) : n’est-ce pas le but de l’illusion que de tromper ?
  • Au maximum de son apogée : très lourd, là, l’apogée étant déjà le maximum par définition.
  • S’aider mutuellement : s’aider tout seul, c’est pas le mieux pour progresser.
  • Les perspectives d’avenir : celles du passé ne sont plus trop des perspectives.
  • Un bref résumé : un long résumé n’est plus un résumé.
  • Dépenses somptuaires : somptuaire = relatif aux dépenses, notamment inutiles, ou luxueuses. Des taxes ou impôts peuvent être somptuaires, mais ce seront toujours quelque part des dépenses.
  • Les étapes successives : les étapes se suivent déjà.
  • Les méandres sinueux : un méandre est déjà tortueux, pas la peine d’en rajouter.
  • Devenir par la suite (ensuite) : devenir avant n’est pas facile.
  • Cadeau ou don gratuit : payer pour avoir un cadeau, c’est pas cool.
  • Un ciel constellé d’étoiles : consteller = étoile.
  • Averse de pluie : la pluie c’est forcément une averse.
  • Bourrasques de vent : une bourrasque, c’est déjà du vent, mais je n’espère pas que ce soit le cas de cet article !
  • Être devant une double alternative : en français, une alternative est une situation dans laquelle deux choix s’offrent, pas plus.
  • Hémorragie sanguine : de quoi d’autre peut-on saigner, à part du sang ?
  • S’esclaffer de rire : on peut s’esclaffer de ce pléonasme, mais ce sera de rire de toute façon ! S’esclaffer = pouffer, donc de rire.
  • Un haut building : un building peut être plus petit qu’un autre, certes, mais il reste de toute façon haut.
  • Des précédents par le passé : tout ce qui arrivera demain n’est pas vraiment un précédent.

Allons, ne pléonasmissons pas trop! ;)

vendredi 16 septembre 2016

Problème d'auteur #24

Nous, auteures et auteurs, rencontrons de nombreux problème au fil de l'écriture d'un roman. Cela occasionne péripéties et anecdotes, dont on rigole souvent plus tard, mais qui peuvent être (vraiment) très (très-très-très) embêtantes sur le moment.

PROBLÈME D'AUTEUR #24
L'inspiration aux mauvais moments

Comme cela m'est arrivé ce matin même, alors que je buvais tranquillement mon café.

Mon imagination un peu trop fertile : Oh, dude, dude! J'ai une idée pour un thriller steampunk, écoute ça!
Mon cerveau qui sait parfaitement que j'ai assez de 3 projets d'écriture en même temps : Non. Pas maintenant.
Imagination : Non sérieux ça va être épique!
Cerveau : Silence.
Imagination : Alors il y aurait une héroïne trop badass et un policier vraiment trop chaud et...
Cerveau : TA GUEULE! C'est vraiment pas le temps!
Imagination : WHO CARES? Ma job c'est de te déranger quand c'est pas le bon moment et de te laisser tomber quand c'est le PIRE moment. MUHAHAHAHAHA!!

Ouais. Quelle chance.

Ou pas.

mardi 13 septembre 2016

Scan, par Walter Jury et Sarah Fine



Scan, tome 1

Quatrième de couverture :
« Quel est le secret derrière l'invention de son père et pourquoi tant de gens sont-ils prêts à tuer pour l'obtenir?

Tata et son paternel ne s'entendent pas vraiment. Du point de vue de Tate, son père a des attentes excessivement élevées pour qu'il soit le meilleur - dans tout. Tata apprend finalement ce pour quoi on le préparait lorsqu'il vole une des inventions bizarres de son père et que des mercenaires tendent un embuscade à son école. Ils tuent son père et Tate doit s'enfuir d'extraterrestre à l'apparence humaine. Toutes les connaissances, de Tate - comme la façon de fabriquer des armes avec des oranges et de l'essence à briquer - pourraient ne pas suffire à le sauver alors qu'il est plongé dans un conflit secret entre espèces qui se poursuit depuis des siècles. »


Mon avis :
Par où commencer?

Scan est un roman hallucinant. En commençant ma lecture, j'ignorais que je m'embarquais dans une histoire haletante, sans temps mort, riche en émotions, du genre de celles qui me tiendraient éveiller jusqu'aux petites heures du matin parce que rien qu'un chapitre et après j'arrête. Mais c'est ce qui s'est produit.

Tate est un héros attachant, sympa, attendrissant et crédible. Quelques pages ont suffi pour que je tombe sous son charme et je n'ai plus décroché une seconde; j'ai compati à tout ce qui lui arrivait et ses répliques m'ont fait sourire tout au long du récit, comme ses malheurs m'ont tiré plusieurs pincements au cœur. J'ai eu un peu plus de mal avec Christina - son côté un peu trop Miss Parfaite, je crois -, mais les différentes péripéties la mettant en vedette m'ont fait l'apprécié et j'ai désormais hâte de la retrouver dans le tome 2. Enfin, pas autant que Tate. ;)

J'ai donc pris grand plaisir à suivre Tate et Christina au fil de cette aventure des plus captivantes et, je dois le dire, drôlement crédible. Ça peut paraître bizarre car il est ici, après tout, question d'une guerre entre humains et extraterrestre. Néanmoins, l'univers créé par les auteurs est si bien construit que je me suis laissée prendre au jeu sans difficulté; le complot universel, les secrets, les agences gouvernementales qui contrôlent la population... Plus d'une fois, je me suis surprise à me laisser aller à mon imagination débordante: et si tout ça était vrai...?

M'emporter de la sorte dans leur univers n'est pas quelque chose que tous les auteurs parviennent à faire. Jury et Fine y ont pourtant réussi haut la main! Leur plume, leur scénario, tout m'a subjuguée du début à la fin et je me suis sentie comme dans un bon film d'action; le manque de logique en moins - sauf en ce qui a trait aux extraterrestres, bien sûr. Je fais ici allusion au côté très scientifique de l'histoire; tous les évènements, toutes les capacités de super-héros de Tate sont expliqués de façon logique et crédible. Les explosions, par exemple; on devine les recherches des auteurs quant aux procédés chimiques et tous ces trucs, et on n'accroche pas sur la vraisemblance (ou l'invraisemblance) de l'un ou l'autre des éléments du livre. On est juste convaincus que ça marche et qu'il ne faut pas essayer ça à la maison!

En gros, Scan est un roman parfait! Je suis une lectrice difficile; pourtant ici, tous les éléments sont réunis pour un vrai petit coup de cœur : action non-stop, héros sympa, péripéties haletantes, écriture fluide, et une fin qui me pousse à me jeter sur la suite!


Ma note : 5/5



Merci aux Éditions AdA pour ce livre!



Padadli Ta-ta!

J'ai fini la révision de Pan2, Les griffes.
Et je me sens comme ça.


Oui.
Exactement comme ça.

mercredi 7 septembre 2016

Mission suicide

Après une minuscule semaine de pause (?), me revoici pour une nouvelle mission suicide : la révision de Pan2! Eh oui, voilà le manuscrit révisé par l'éditeur qui arrive hier dans ma boîte mail avec sa terrible sentence : À partir d'aujourd'hui et pour toute la semaine qui suivra, tu ne dormiras point, tu ne mangeras point, tu n'auras point de vie sociale ou amoureuse et tu n'auras point le temps d'écrire P7, H&E1 ou Pan3 à travers l'horaire chaotique de tes deux autres boulots.

Oui. C'est à peu près ça.

Rappelez-moi pourquoi est-ce que je fais ça, déjà?
Je dois être maso.

Mais ne nous décourageons pas! Il s'agit du dernier sprint, de la dernière séance de torture avant la ligne d'arrivée et son oasis de détente, de joie et de satisfaction : les mises en page des couvertures, la réception des bouquins imprimés et reliés, et la présentation des petits derniers de la famille à vous, chers lecteurs et chères lectrices!

Allez, courage! La fin de la course est juste là, presque à porter de mains!

À vos marques. Prêts.

Partez!

mercredi 31 août 2016

Révision Pan1

Hier, vers 12h55, j'ai officiellement terminé la révision de Pan1, après que celui-ci fût passé entre les mains du correcteurs. Ce matin, vers 8h05, j'envoyais ma révision par courriel à mon contact chez l'éditeur. Une minute après, je recevais l'accusé de réception dudit courriel.

Depuis 8h05 ce matin, c'est donc officiel, j'ai terminé la révision de Pan1.

Et je me sens comme ça :

Ouais.
Très précisément comme ça.
D'autant plus que ça signifie que je vais ENFIN pouvoir me remettre à l'écriture de H&E, que j'avais mise de côté au fil de la dernière semaine pour faire ma révision.
Ah.
*soupir*

Bon mercredi tout le monde.

lundi 22 août 2016

Révision, jour 1

Ce matin, un courriel particulier a atterri dans ma boîte mail : la version révisée de Pan1! Pourquoi est-ce si particulier, si excitant? Parce que cela signifie que la parution de Panthera approche à grands pas! Oh que oui!

Bon, ok, cela signifie également que j'ai du pain sur la planche : je dois relire le manuscrit du début à la fin pour approuver (ou désapprouver) les modifications apportées par mon réviseur. Cette étape en reste néanmoins une très palpitante. Enfin, pour moi. Ce doit être mon côté bourreau de travail qui s'éveille!

Un petit aperçu?


Et encore, je n'en suis qu'au premier chapitre! Souhaitez-moi bon courage!

jeudi 18 août 2016

Origines, par Victor Dixen



Phobos, tome 0.5



ATTENTION :
Ceci est le tome 0.5 d'une série et des spoilers des premiers tomes, parus précédemment, pourraient se retrouver dans ma critique. Pour connaître mon avis sur Phobos tome 1, c'est ici; pour le tome 2, ici!


Quatrième de couverture :
« Six pionniers en apparence irréprochables.
Six jeunes Terriens rongés par leurs secrets.
Six dossiers interdits, qui auraient dû le rester.

Ils incarnent l’avenir de l’humanité.
Six garçons doivent être sélectionnés pour le programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à fonder la première colonie humaine sur Mars. Les élus seront choisis parmi des millions de candidats pour leurs compétences, leur courage, et, bien sûr, leur potentiel de séduction.

Ils dissimulent un lourd passé.
Le courage suffit-il pour partir en aller simple vers un monde inconnu? La peur, la culpabilité ou la folie ne sont-elles pas plus puissantes encore? Le programme Genesis a-t-il dit toute la vérité aux spectateurs sur les « héros de l’espace »?

Ils doivent faire le choix de leur vie, avant qu’il soit trop tard. »


Mon avis :
Dans ce tome 0.5, nous apprenons à connaître les prétendants masculins du programme Genesis : d’où viennent-ils, qu’est-ce qui les a poussé à s’inscrire au programme, quels sont leurs espoirs, leurs rêves? J’ai trouvé bien sympa d’avoir les réponses à ces questions, qui ne sont que très peu abordées dans les autres tomes de Phobos puisque les interactions sont principalement du côté des filles.

Je dois cependant tout de suite soulever deux bémols.

Tout d’abord, j’ai du mal avec le style d’écriture très mécanique de l’auteur; tout est dans la description physique, très peu d’émotions et de ressenti dans sa plume de mon point de vue. Il fait ceci. Elle dit cela. Il pense à ceci. Il a peur de cela. La moitié des chapitres sont du point de vue « On » de la caméra; et bien, d’une certaine façon, j’avais l’impression d’être le caméraman : j’assiste à l’histoire à travers une lentille, sans en faire partie.

La façon de Dixen de toujours tout expliquer en long en large et en travers, aussi, comme dans une sorte d’exposé, m’horripile. Cela se produit souvent quand Serena parle des étapes d’un de ses plans machiavéliques : elle explique à son interlocuteur (qui est souvent déjà au courant de tout ce qu’elle lui dit) comment les choses vont se dérouler, mais le fait comme si elle s’adressait à un enfant en ne laissant aucun détail de côté. Déjà, personne ne parle comme ça au naturel. Ensuite, c’est énervant et ça enlève tout suspens aux péripéties. Quand je lis un roman, j’aime qu’il y ait des zones d’ombre, que je doive me poser des questions et émettre des hypothèses sur ce qui va se passer – et surtout, j’aime avoir tort. Avec Phobos, par contre, oubliez. Aucune surprise. Quand les participants découvrent qu’ils ont été envoyés sur Mars et vers une mort quasi certaine et que Serena se sert d’eux depuis le début? Nah. Serena nous l’avait déjà dit à nous, lecteurs, dans les 30 premières pages du roman. Alors pour les rebondissements, on repassera.

Second bémol : je crois que je commence à me lasser de Phobos. Ne vous méprenez pas, je suis curieuse de lire le troisième et dernier tome de la trilogie. Toutefois, j’ai l’impression que j’attends toujours que quelque chose se produise. Autant du côté de la romance, qui ne se développe pas particulièrement vite, que du côté survie, que du côté révélations. Comme mentionné plus haut, ces dernières sont pratiquement inexistantes. Oh, nous avons droit à une ou deux exceptions ici et là. En général, par contre, les péripéties des héros sont sympa à suivre, sans plus. J’attends toujours le piquant.

Finalement, parlant de piquant, je dois mentionner un gros coup de masse pour ce tome 0.5 : l’identité du « traître », hypnotisé par Serena McBee. Évidemment, il peut s’agir d’une fausse piste volontaire de la part de l’auteur, mais l’identité du kamikaze chez les participants était pour moi l’une des seules questions que je me posais, l’un des seuls éléments qui me gardaient encore en haleine. Et voilà qu’Origines nous livre son nom sur un joli plateau d’argent. Bonjour l’auto-sabotage.

En résumé, ce tome 0.5 est à la fois source d’intérêt et de frustration pour moi – tout comme la série en général, devrais-je dire.

Après en avoir appris davantage sur les différents participants, j’ai néanmoins l’impression de m’être un peu plus attachée à eux et si je l’anticipe à moitié, j’ai aussi bien hâte à ma lecture du troisième et dernier tome de la trilogie!


Ma note : 3.5/5


Merci aux Éditions Robert Laffont pour ce livre!




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